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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 15:06

  Les remèdes de l'homme medecine

 

SAPIN BLANCSapin balsamique

 

 

Utilisé par les Indiens sous forme solide ou en infusé, le sapin balsamique constituait l'un des remèdes naturels les plus efficaces contre le mal de dos, le rhume, la toux, l'asthme et la phtisie.

Les Penobscots appliquaient la résine du sapin balsamique sur des brûlures, des plaies et des coupures ; les Montagnais s'en servaient pour soigner les douleurs de poitrine et comme  laxatif puissant ; et les Menominees , contre le rhume et les affections pulmonaires.

Les Potawatomis des forêts employaient le liquide extrait de l'écorce comme remède contre le rhume, comme pommade pour les plaies et les blessures et, en infusé, comme médicament contre la phtisie et les infections internes.

 

 

 

 

 

 

Achillée mille-feuille

Les Indiens utilisaient l'achillée depuis les temps les plus reculés. Les Païutes s''en servaient pour ACHILLEE MILLE FEUILLESconfectionner un e tisane contre les troubles intestinaux, tands que les Utes l'employaient contre la nausée, en plus d'appliquer cet efficace remède naturel sur les bleus. Les Winnnebagos avaient recours à l'infusé de mille-feuille pour réaliser des compresses sur les tuméfactions et soigner les maux d'oreilles, cependant que les Chickasaws l'adoptaient pour lutter contre les crampes du cou. Les Indiens préparaient avec les feuilles d'achillée mélangées à d'autres plantes un onguent visant à traiter les éruptions cutanées; les Ojibwas, en particulier, adoptaient ce remède contre les piqûres d'araignées venimeuses . Avec un infusé de mille-feuille, les Montagnais soignaient la fièvre, et les Micmacs, le rhume.

 

 


BOULEAU

Bouleau

Le bouleau était un remède thérapeutique que les Indiens d'Amérique employaient largement contre diverses maladies : blessures, bleus, coupures, brûlures, toux, rhume, affections pulmonaires. Les feuilles de bouleau servaient sous forme solide ou en décocté, et étaient censées purifier l'organisme; les cendres de l'écorce étaient en outre censées purifier contre les aphtes et les stomatites, et pour combattre la gale. Les feuilles et l'écorce de bouleau étaient par ailleurs adoptées pour traiter les ulcéres et les tumeurs. Des rameaux du bouleau américain, les Potawatomis extrayaient enfin une huile avec laquelle ils parfumaient d'autres médicaments.

 

 

Cédre rouge

Les Indiens confectionnaient un infusé de cèdre rouge, qu'ils mélangeaient avec du vinaigre ; ceCEDRE ROUGE DE L OUEST remède permettait de soigner la gale et bon nombre de maladies de la peau; l'huile tirée des feuilles combattait en revanche les rhumatismes et les inflammations. Les tribus  des Grandes Plaines avaient recours au cèdre rouge pour lutter contre la toux; les Dakotas, les Omahas, les Poncas et les Pawnees en faisaient brûler des rameaux pour effectuer des fumigations contre le rhume. Les Creeks se servaient aussi des fumigations de cèdre rouge contre les contractures des muscles du cou, tandis que les Natchez traitaient de cette maniére les douleurs au niveau des épaules, de la poitrine et du dos, de même que les jambres enflées. Les Alabamas faisaient bouillir en revanche les feuilles et les rameaux , puis appliquaient les compresses ainsi obtenues pour soigner les rhumatismes. Les Ojibwas, enfin, hachaient les feuilles et les baies pour confectionner un remède contre le mal de tête.

 

ORME ROUGEOrme rouge

 

 

Les Indiens broyaient l'écorce de la racine de l'orme rouge jusqu'à ce qu'ils obtiennent une poudre, qu'ils faisaient ensuite sécher sur le feu. Ils considéraient le médicament ainsi réalisé comme l'un des plus efficaces pour cicatriser les blessures fraiches et les coupures. Avec l'écorce et la résine de l'orme rouge, ils soignaient en outre les furoncles, les pustules et les éphélides du visage; ils les mélangeaient également avec du vin pour faciliter l'expectoration du catarrhe. L'écorce de l'orme rouge servait par ailleurs à soigner les éruptions cutanées, les inflammations , la dysenterie et la diarrhée. Les femmes enceintes buvaient quant à elles une tisane d'orme rouge pour accélérer le travail. Les Indiens de l'Ozark employaient l'écorce comme remède contre le rhume, les troubles intestinaux, les ulcéres et les tuméfactions.

 

 

Pin

Les Amérindiens utilisaient l'écorce de pin comme remède contre tous les types de blessures; ilsPIN BLANC D AMERIQUE avaient en revance recours à la résine de l'arbre pour soigner les affections de la poitrine et la toux, mais aussi en cas de blennoragie et d'ulcéres. La résine de pin favorisait d'autre part la cicatrisation des blessures, calmait la douleur, réduisait les tuméfactions , stoppait les inflammations et traitait les rhumatismes. Les Choctaws soignaient avec une pommade à base de pin les furoncles , les ulcéres et les blessures provoquées par des épines et des échardes. Les Ojibwas broyaient les aiguilles de pin pour lutter contre le mal de tête; les fumigations d'aiguilles de pin étaient considérées comme un remède efficace contre le mal de dos. Pour soigner le rhume, les Mohegans buvaient un infusé d'écorce de pin, tandis que les Tadoussacs absorbaient un infusé d'aiguilles de pin pour traiter le mal de gorge. Les Menominees consommaient pour leur part des infusions d'écorce contre les douleurs de poitrine. 

 

Saule

Le saule possédait surtout des vertus anesthésiques et calmantes. Avec l'écorce de saule, les Natifs de Californie préparaient une tisane pour soigner le lumbago. Contre les tuméfactions, les Catawbas confectionnaient en revanche une tisane avec la racine de saule , que les Chickasaws utilisaient pour leur part contre le mal de tête et les hémorragies nasales. Les Creeks se plongeaient dans un infusé de racines bouillies pour prévenir la fiévre; les Algonquins agissaient de même pour soigner cette derniére. Les Mohegans confectionaient des infusés d'écorce de saule contre les vomissements et la production de bile dans l'estomac. Les Penobscots buvaient le même infusé pour soigner le rhume et fumaient l'écorce de saule pour lutter contre l'asthme.

 

LAC-sylvain-dakota-du-sud-usaEau  

Les populations indiennes se servaient de l'eau pour combattre les rhumatismes, les brûlures, la fiévre, le mal de dos, le mal de tête, les douleurs de poitrine et d'estomac, les inflammations des yeux et d'autres parties du corps.

 

Pour se soigner, les Indiens se plongeaient souvent dans l'eau. Après un bain de vapeur, par exemple, ils effectuaient de longs séjours dans les eaux glacées d'un lac ou d'une riviére: l'écart de température ainsi provoqué constituait un traitement efficace, ainsi qu'un excellent moyen de prévention, contre diverses affections, et permettait d'atténuer les tensions nerveuses.

 

 

Les Secrets des Indiens d'Amérique .Ed de Vecchi - de S.Bedetti

 

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Observations sur la médecine  des Indiens d'Amérique - Encyclopédie de l'Agora

 

Les plantes médecinales des Indiens des Plaines -

 

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 13:35

DRUMSNombreux étaient les instruments que "le medecine man" utilisait dans l'application de son traitement. Ils comprenaient une tenue vestimentaire spécifique, composée par exemple entiérement de peaux d'animaux, un sac contenant des fétiches et des amulettes, et un sachet renfermant des extraits de plantes et d'herbes.

Le saint homme avait aussi parfois un tambour, des grelots, des outils indispensables pour pratiquer des incisions sur la peau du malade, ainsi que des seringues. Le sac contenant les amulettes et les fétiches était l'instrument principal chez les Indiens. fabriqués avec  la peau de l'animal totémique de la famille ou de la tribu, ces sacs étaient transmis par héritage du père au fils, du maitre à l'éléve. Les amulettes qui se trouvaient à l'intérieur étaient considérées comme plus importantes et plus sacrées que les plantes dotées d'un réel pouvoir curatif.

 

Troubles respiratoires :

Pour soigner les troubles respiratoires, les Indiens, et plus particuliérement les FUMIGATION smudgepopulations de l'ouest avaient largement recours aux fumigations réalisées avec des branches de cédre ou bien des herbes aromatiques brûlées sur les braises. Ils utilisaient également le genévrier, la sauge et les " feuilles" du figuier de Barbarie. Pour guérir les maux de tête, l'insomnie, les affections oculaires et l'arthrite, les Navajos versaient un infusé d'herbes sur des pierres bouillantes et inhalaient les vapeurs ainsi produites. De la même maniére, les peuples des Grandes Plaines employaient surtout l'échinacée et le cédre rouge comme reméde, contre le mal de tête. Les Comanches adoptaient pour leur part les feuilles de genévrier, tandis que les Creeks se servaient des vapeurs du bois de cédre contre les crampes musculaires du cou. 

L'usage des fumigations d'herbes aromatiques et de plantes médicinales visant à soulager catarrhe, rhume et troubles de l'appareil respiratoire était répandu au sein de diverses nations, à commencer par les peuples des Grandes Plaines.

 

plantesmedicinaleSAffections oculaires :

Pour soigner les affections oculaires, les Indiens connaissaient de nombreux remédes: l'écorce bouillie de chêne blanc, par exemple, ou les carapaces des crustacés de riviére brûlées, réduites en poudre et soufflées dans les yeux. L'infusé de racine d'hydrastis était ausi largement utilisé. Un compte rendu datant de 1820 environ affirme que les Indiens confectionnaient un collyre avec des bourgeons de sassafras. Les Rappahannocks adoptaient une méthode plutôt singuliére : ils soignaient les enfants victimes d'inflammations oculaires avec du lait.

 

Fiévre :

Pour soigner la fiévre, les Indiens restaient surtout au repos, en essayant de transpirer beaucoup; ils employaient en outre des lotions d'herbes rafraichissantes et suivaient un régime rigoureux, en n'absorbant que des liquides. Si l'on en croit un compte rendu du XIXe siécle, chez les tribus établies dans les états occidentaux le médecin faisait avant tout vomir le patient, puis lui donnait des boissons tiédes et de grandes quantités de tisanes qui favorisaient la sudation; quand la fiévre tombait, il lui administrait des toniques pour empêcher la température de remonter.

 

medicine manRhumatismes et arthrite :

Les douleurs rhumastismales et l'arthrite étaient fréquentes chez les Amérindiens. Pour les oigner, ils pratiquaient des saignées et des bains de vapeur ; ils avaient ensuite recours à des infusés tièdes, des compresses , des onguents et des fumigations. Les tribus des Grandes Plaines utilisaient notamment des fumigations d'herbes aromatiques qu'elles mélangeaient avec des cheveux et qu'elles faisaient brûler juste sous la zone douloureuse. Ce reméde s'avérait très efficace:il réduisait instantanément la tuméfaction et calmait la douleur. On employait aussi souvent des graisses animales, que l'on frottait sur la peau pour lutter contre divers types de douleurs, mais également pour dénouer les articulations et les muscles contractés. Un onguent à base de chair d'alligator constituait un autre reméde conte les rhumatismes.

 

Accouchement :

MAMAN ET BEBEEn ce qui concerne l'accouchement, les Indiens appliquaient des techniques très avant-gardistes comparé à celles des Européens. Les massages, les manipulations et les tisanes de plantes médicinales ( comme les décoctes de feuilles et de baies de sumac, les infusés d'écorce de peuplier, de cerisier sauvage et de cornouiller) , que les Natifs d'Amérique employaient depuis des milliers d'années pour faciliter la naissance et atténuer les douleurs de l'enfantement, ne furent mises en valeur ( et adoptées ) par les Blancs que très longtemps après.

Les Européens considéraient aussi avec beaucoup d'intérêt la position des MERE ET BEBEparturientes, qui ne restaient en effet pas toujours couchées sur le dos, mais qui se mettaient accroupies, à genoux, voire à quatre pattes. Comme l'écrit Virgil V.Vogel : " L'aisance avec laquelle les femmes indiennes accouchaient constitua longtemps un motif de stupeur chez les observateurs blancs, qui ne éussissaient pas à comprendre la vitesse avec laquelle les femmes mettaient leurs enfants au monde, et qui attribuaient souvent ces résultats aux substances administrées à la parturiente.  Les Blancs s'émerveillaient aussi de la rapidité avec laquelle l'accouchée se remettait et reprenait ses activités, contrairement à ce qui se passait en Europe, où la jeune mère restait confinée dans son lit pendant des semaines."

 

(... ) les secrets des Indiens d'Amérique de S.Bedetti

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 11:00

Je redifuse ce dossier en 3 volets : Maladies et Remédes ,

suite à la lecture de l'article de Tachka :Médecines Naturelles en Danger !!!

si ce sujet vous interpelle, je vous recommande d'aller le lire et si les motivations vous viennent, d'aller signer la pétition... Se soigner est un droit, et nulle obligation de se soigner comme Il décide... A nous de suivre le tratement auquel on croit et qui, je vous assure, fait de l'effet !!! On ne peut pas effacer le savoir des anciens, la connaissance des plantes de cette façon-là... déjà beaucoup trop de Savoir perdu . STOP !!!

 


 

Par le terme " médecine " , les Amérindiens désignaient quelque chose de très différent du concept auquel ce mot renvoie en Europe. Dans son livre " The Story of the Indian" , publié en 1935, le spécialiste George Bird Grinnell précise à ce propos que les Indiens qualifiaient de "mystérieux" tout ce que nous, les Européens, rangeons communément dans la catégorie " médecine ".

 

medicine manIls indiquaient ainsi quelque chose qui dépassait leur capacité d'explication :

< On dit que les Indiens appellent le whisky " eau de médecine ", mais en réalité ils l'appellent " eau mystérieuse" : une eau qui agit d'une maniére qu'ils ne comprennent pas... Celui que nous appelons sorcier médecin ( medecine man) peut être considéré comme un docteur, un guérisseur ; mais dans la mesure où il s'agit également d'un enchanteur , d'un expert en pratiques magiques, il peut sans aucun doute être défini come un " homme-mystére" . Chaque langue indienne posséde des termes équivalents à notre mot " médecine" , qui impliquent parfois des vertus curatives; mais la traduction que les Indiens donnent du terme " médecine" , au sens de magique ou de surnaturel , équivaudrait à mystérieux, inexplicable, incompréhensible. >

Les Amérindiens attribuaient par conséquent au concept de "médecine" une large signification qui, incluait le "mystére" : ce mystére qui forgeait l'esprit et le corps, et sur lequel s'ouvrait la conscience portant en soi la guérison. La notion de "médecine" recouvrait donc la voyance, l'extase mystique, le spiritisme, la divination, la démonologie, la prophétie et tout ce qui était incompréhensible, justement , mystérieux. ( les nombres possédaient eux aussi la qualité de "médecine"; le chiffre magique par excellence était le 4 qui représentait les Quatre Directions; à lui venait s'ajouter deux autres directions , le haut et le bas, qui engendraient un nouveau chiffre magique, le 6 ; les prescriptions médicales spécifiaient le nombre de remédes ou de prises , ou bien le nombre de jours et de lieux où récolter les plantes médecinales...)

 

Voilà pourquoi le saint homme , le medecine man possédait différentes qualités: il était guérisseur, devin, prophéte, chaman, faiseur de pluie et chef spirituel. Beaucoup de tribus abritaient plusieurs saints hommes qui assumaient des fonctions séparées : guérisseur, mage, voyant, éducateur, prêtre ( il existait par exemple chez les Ojibwas quatre figures disctinctes de saints hommes: les Midewiwin - caste exclusive de prêtres - , les Wanebos - hommes de l'aube , spécialisés dans les pratiques magiques légères - , les Jessakid - voyants et prophétes -, les Mashki-kike-winini - herboristes connaissant les vertus thérapeutiques des plantes, des herbes, des racines et des baies - ) ; souvent, cependant, une seule personne interprétait chacun de ses rôles.

 

Le traitement des maladies

 

Pour soigner les lésions externes dont la cause était évidente, telles que les fractures,medecine man chippewa les luxations, les morsures de serpent et les piqûres d'insecte , les irritations cutanées et les contusions, les Indiens utilisaient d'efficaces remédes naturels.

 

S'agissant des affections de longue durée ou bien d'origine inconnue, en revanche, ils en attribuaient la cause au surnaturel et avaient recours à des pratiques chamaniques à base de formules magiques, de prières et de danses rituelles. ( parmi les causes surnaturelles de la  maladie , les Indiens reconnaissaient la magie , la violation d'un tabou, l'intrusion d'un corps étranger vecteur de maladie, l'intrusion d'un esprit et la perte de l'âme; on estimait en général qu'une maladie était principalement due à l'intervention des esprits d'animaux et d'éléments naturels voulant se venger des offenses et des insultes qu'ils avaient subies...) .

Les Indiens pensaient en outre que les plantes et les herbes adoptées dans le traitement voyaient leur pouvoir curatif accru par les rites propitiatoires que les saints hommes célébraient spécialement à cet effet. L'anthropologue Virgil V.Vogel décrit ainsi une séance thérapeutique chez les nations indiennes:

< La "thérapie" se déroulait généralement comme suit: quand une personne tombait malade , ses parents suspendaient dans la tente des dons pour le sorcier ; on envoyait chercher le guérisseur, qui interrogeait le patient sur la nature et la durée de sa maladie ; puis il allait prendre son sac contenant les médicaments et son grelot fabriqué avec une courge vide . Ce dernier était secoué cependant que le guérisseur entonnait à voix haute une litanie où il disait que les esprits des animaux lui avaient révélé les moyens de chasser le mal; il envoyait ensuite chercher de l'eau chaude, dans laquelle il mélangeait les ingrédients avec sa cuiller, avant de les administrer au malade; le sorcier lui-même versait dans sa bouche un peu de cette boisson et la crachait à l'endroit où le patient ressentait une douleur, qu'il recouvrait avec des bandes; il revenait visiter le malade deux fois par jour, en chantant des vers à la signification magique et en suçant fortement la zone frappée par la maladie; aprés quoi il exhibait un objet provenant, apparemment , du corps du malade, comme une serre d'aigle ou un poil de puma, qu'il rendait responsable de la maladie. Le sorcier remerciait le Grand Esprit d'avoir réussi dans son entreprise, lavait le patient et prenait possession ds objets qui lui étaient destinés ; les parents le saluaient alors en lui effleurant la tête et les jambes en signe de profonde gratitude.>

hochets amerindiens

 

( ...) Les secrets des indiens d'amérique de S.Bedetti

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 15:07

FEMME BISON BLANCDans le rite de l'apparentage - hunkapi - nous établissons une parenté qui reflète sur le plan terrestre la parenté réelle qui n'a jamais cessé d'exister entre l'homme et le Grand-Esprit. Comme nous aimons Wakan Tanka en premier lieu, et plus que toute autre chose, nous devons aimer aussi nos prochains et resserrer les liens qui peuvent nous unir, même s'ils appartiennent à d'autres tribus. En accomplissant ce rite , et en y assistant, nous réalisons la volonté du Grand-Esprit, car ceci est l'un des 7 rites que la Femme-Bison-Blanc nous a promis à l'origine.

D'autres tribus prétendent que ce rite a pris naissance chez eux, mais il n'en est pas ainsi, car ce fut le Lakota (sioux ) Mato-Hokshila - Jeune Ours - un très saint homme, qui reçut ce rite, dans une vision, du Grand-Esprit.

Vous devez savoir que la plante sacrée, le maïs, ne vient pas du pays des Sioux; mais jeune-Ours HERBE AROMATIQUE

vit le maïs dans une vision, et plus tard,lorsqu'il était en voyage, il trouva un petit champ de maïs, exactement semblable à celui qu'il vait vu dans sa vision; et il rapporta ce maïs à son peuple , sans savoir qu'il était la propiété de la tribu des Arikaras avec laquelle les Sioux étaient en guerre depuis longtemps. Or le maïs était aussi sacré pour les Arikaras que l'est le Calumet pour notre peuple; aussi, peu aprés que leur maïs eut disparu, les Arikaras envoyérent des messagers au camp des Sioux, avec beaucoup de présents et beaucoup de leur tabac tressé que nous apprécions énormément, et ils demandérent qu'on leur rende leur maïs.

Les Sioux acceptérent l'offre de paix et Jeune-Ours, qui comprit maintenant le sens de sa vision, l'expliqua à son peuple et dit que par le rite qui en résulte les Sioux devaient établir une parenté perpétuelle avec les Arikaras, une paix qui durerait jusqu'à la fin des temps et qui serait un exemple pour les autres tribus.

Tout le monde accepta avec joie, et les Sioux conférérent à Jeune-Ours l'autorité et le pouvoir de faire la paix à l'aide du rite hunkapi , l'apparrentage. Jeune-Ours expliqua alors que toutes les fois que ce rite serait accompli, celui qui désire s'apparenter avec quelqu'un est considéré comme un Arikara, et que c'est lui qui doit chanter sur l'autre. Jeune-Ours dit ensuite aux Arikaras de dresser une tente rituelle et de choisir l'un de leurs hommes qui devait représenter toute leur tribu ; c'est lui qui devrait chanter sur Jeune-Ours qui, lui, représentait la tribu des Sioux....

 

PIPE SACREEJeune-Ours enseigna alors aux Arikaras comment l'offrande destinée aux Sioux devait être faite, et leur énuméra tout ce qui était nécessaire pour le rite, à savoir : une Pipe; du tabac; 4 tiges de maïs avec les épis; une tige de maïs sans épi ; un crâne de bison; 3 bâtons pour faire un chevalet; de la viande séchée de bison; de la couleur rouge et blzeue foncée des duvets d'aigle; un couteau; de l'herbe aromatique et une vssie séchée de bison. Quand toutes ces choses eurent été rassemblées, Jeune-Ours prit un couteau et gratta le sol afin de le rendre pur. Sur cet emplacement consacré, on plaça 4 charbons ardents, et Jeune-Ours y fit consumer un peu d'herbe aromatique...

 

Le rituel alors commençait...

 

Par ces rites , une triple paix a été établie. La premiére paix est la plus importante : c'est celle qui surgit dans les âmes des hommes quand ils réalisent leur parnté, leur unité, avec l'Univers et tous ses Pouvoirs, et quand ils réalisent qu'au centre de l'Univers habite le Grand-Esprit et qu'en réalité ce centre est partout : il est dans chacun de nous. Ceci est la paix réelle; les autres paix n'en sont que des reflets. La seconde paix est celle qui est établie entre deux individus; la troisiéme est celle qui est faite entre nations .

Mais vous devez comprendre qu'il ne peut jamais y avoir de paix entre des nations avant qu'on sache que la vraie paix, est dans les âmes des hommes.

 

Héhaka Sapa : Les rites secrets des indiens sioux.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 10:39

Photo LO 6003

 

Pâquerette en collerette

Bouton d'or en toque d'or

Primevère en gilet vert

Par les jardins et les champs

Fêtez, fêtez le printemps.

Les rumeurs du jardin disent qu'il va pleuvoir,

Tout tressaille, averti de la prochaine ondée,

Et toi qui ne lis plus, sur ton livre accoudée,

Plains-tu l'absent aimé qui ne pourra te voir?

 

Marceline Desbordes-Valmore, Poésies, 1822

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 11:41

NATURE FLEURLe rapport que les Indiens entretenaient avec la nature était total, c'est-à-dire qu'il impliquait chacun des sens de l'homme, sur le plan tant physique que spirituel. Ils entendaient la respiration de la nature, écoutaient les bruits de la vie, voyaient l'énergie présente en toutes choses, respiraient le flux vital que la nature offre et reçoit, comme une forme de conscience subtile, une connaissance presque physique de l'énergie qui envahit chaque chose.

Audrey Shenandoah a écrit : " Dans ma langue, il n'existe pas de mot spécifique pour désigner le concept de " nature". En anglais, ce terme est synonyme de "milieu" , "cadre", quelque chose d'étranger à la vie humaine. Il s'agit donc d'une signification restrictive qui ne revêt aucun sens pour nous, les Indiens ."

Comme le souligne Bruchac Joseph, la "pensée écologique" définie par la mentalité moderne PENSEE ECOLOconstituait chez les Anciens un simple mode de vie nécessaire . Il suffit de rappeler qu'encore aujourd'hui, les Abenakis ont l'habitude de préserver la nature : ils évitent de chasser l'animal le plus fort ou une femelle avec ses petits, et de tuer des bêtes ou même d'arracher des plantes en voie d'extinction. Comme le répétent souvent les Indiens les plus âgés, il ne faut pas penser uniquement à soi, mais aux sept générations futures. Cet équilibre à la fois social et écologique ne découle pas d'une régle divine, mais illustre le résultat d'expériences transmises depuis l'Antiquité.

En lisant et en écoutant les chants des Indiens d'Amérique, on découvre plus de mille interprétations du sens physique et spirituel de leur rapport avec la nature, un rapport qui procurait force, énergie et vitalité. Il s'agissait d'une relation de réciprocité, qui touchait tous les sens. la vue, par exemple, se situe au coeur de ce chant des Pueblos hopis, qui célébre un champ au printemps :

 

Le blé jeune et tendre

comme des jeunes filles

et les taches de haricots en fleur

dans les champs couverts de boutons

et l'eau scintillante

aprés la pluie

et les nuages qui jouent à cache-cache là-haut.

 

Regarde !

Au milieu des pousses de fleurs lumineuses

des papillons jaunes se poursuivent par jeu

des papillons bleus se poursuivent

au milieu des haricots en bouton.

 

PRINTEMPS 21 mars au 20 juin

 

 

Dans ce chant, toutes les couleurs de la nature au printemps explosent sous le regard et resplendissent de lumiére. Chacun des détails du chant contribue à décrire la splendeur du spectacle : l'eau scintillante aprés la pluie, dans laquelle les couleurs se reflètent, le vert des haricots, qui compose un tableau éclatant avec le bleu et le jaune des papillons. Le regard se nourrit de ces couleurs et de cette lumiére.

Dans ce chant cérémoniel des Navajos, en revanche, c'est l'ouïe qui se nourrit de la nature:

 

 

 

Voix d'en haut

voix de tonnerre

depuis l'obscurité des nuages

parle-moi !

 

Voix d'en bas

voix de la sauterelle

depuis la verdure des plantes

parle-moi !

 

Ainsi, puisse la terre

être belle.

 

Les Indiens entretiennent avec la nature un rapport vraiment stupéfiant: la nature et toutes les RELATION AMIMAUX AMERINDIENcréatures qui l'habitent sont considérées comme des frères de sang, issus d'un seul et même Grand Esprit. La relation est totale : elle seule permet à l'homme de se retrouver lui-même et de retrouver le sens de son existence. Elle s'avére très différente du rapport que notre société et notre tradition nous ont appris à établir avec la nature , que l'on envisage comme " un cadre" et un instrument sur lequel nous détenons tous les droits.

 

 

Voilà pourquoi l'Indien Willie Thompson Tehorwirate déclare :

 

 

 

" Les Blancs croient que la lune n'est que la lune : nous, nous disons qu'elle est notre grand-mère. Les Blancs pensent que le tonnerre n'est que le tonnerre : nous, nous l'appelons grand-père. Le soleil est pour eux une grosse boule de feu : nous , nous savons qu'il est notre frère. "

 

(...)

extrait: les secrets des  Indiens d'Amérique


MITAKUYE OYASIN people.tribe 

 

 MITAKUYE OYASIN

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 09:00

1 rose blanche pleure

 

Une vive émotion... QUAND la barbarie,les massacres s'arrêteront-ils ?

Une pensée pour les victimes, leurs familles ...

Une pensée pour ce monde qui n'en finit pas de se perdre

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 11:05

Merci à Tachka, pour ce superbe PPS , rempli de souvenirs, d'images lointaines et,

peut-être, aussi de quelques regrets...

Je pense souvent à mon enfance  dans un quartier au pied de la Bonne Mère ...

comme un petit village cloisonné dans une grande ville ! 

J'ai le souvenir de ce grand champ qui s'étalait devant nous, juste derriére le mur du jardin , où se trouve aujourd'hui, un immeuble de 10-12 étages ...J'ai le souvenir des jeux dans les ruelles tortueuses avec les enfants du coin...J'ai le souvenir de la fontaine , un coup de manivelle, et nous buvions de l'eau fraiche et pure...J'ai le souvenir , les soirs d'été,des voisines qui faisaient causette avec ma grand-mère pendant que nous faisions du patin à roulettes... J'ai souvenir de monter la Grand Rue pour aller chercher le lait frais, tiré du matin... J'ai souvenir des rires, des chants et des jeux , tous les jours été comme hiver , loin de l'écran tv...J'ai souvenir du vitrier qui passait , de la fromagére ou bien de la vieille dame - qui me faisait un peu peur - tirant sa carriole chargée d'un énorme faitour et vendant " les colimaçons"... J'ai souvenir que la vie était douce, simple, gaie .... J'ai souvenir de mon enfance !!!!

 

TU TE RAPPELLES

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 14:32

J'ADORE !!!

 

Photo LO 5948

 

Une violette qui s'épanouit au jardin... Quelle Merveille !

Petite fleur fragile qui est  mon totem végétal ...

d'une couleur pourpre, lavande , mauve

On la trouve le long des chemins, dans les fossés et se séme toute seule,

au gré du vent !

 

La VIOLETTE

 

La violette symbolise la modestie, l'humilité, ou bien ecnore un amour secret. Offrir un bouquet de Photo LO 1795violettes est un geste empli d'humilité, qui rappelle la discrétion de cette petite fleur sauvage.

Appellée aussi " fleur de mars" , la violette fut chez les Grecs et les Celtes, l'embléme de l'innocence et de la virginité ; les Romains en faisaient du vin et des guirlandes ...Napoléon voua une passion à la petite fleur mauve parce que le jour où il rencontra Joséphine , celle-ci en arborait un petit bouquet à la ceinture

 

Dans" le langage des fleurs"  :


le VIOLET , c'est la délicatesse et la profondeur des sentiments. On enverra des fleurs violettes pour montrer à la personne aimée que l'on pense tendrement à elle , ou pour lui signifier son amour en toute discrétion. mais il évoque aussi la douleur...

 

Signification du VIOLET

AMETHYSTE pierre brute

 

Le Violet est une couleur à double tranchant: on l'aime ou on l'aime pas !

Il semble de pas avoir de demi- mesure psychologique la concernant; pourtant, derriére son allure électrique, le Violet est la couleur de la douceur et du rêve. C'est pourquoi on la raccroche à la mélancolie et à la solitude. Le Violet est la couleur par excellence des rêveurs , des personnes spirituelles plutôt que matérielles. Elle a des vertus apaisantes sur les esprits; elle permet de calmer certaines émotions, de réfréner des coléres ou des angoisses. L'une de ses nuances, le mauve, accentue encore plus ce côté rassurant et serein. Le violet reste un couleur difficile à marier : le blanc, le noir et le marron sont ses seuls acolytes ; le rose, le bleu ou le vert sont à bannir !?

 

( hum...pour moi, violet et bleu turquoise, et c'est génial; très apaisant dans une chambre , je trouve!) 

 

En chromothérapie:

De toutes les couleurs du spectre, c'est sans doute le pourpre violet qui est le plus énigmatique.

Cette couleur est la derniére couleur de l'arc-en-ciel , elle se comporte un peu comme une porte ultime, gardant un seuil mystérieux. En ce sens, elle est lié à l'ultime, la transcendance, c'est pourquoi, de tout temps, elle fut utilisée pour symboliser le monde de la mort, de l'esprit, de la spiritualité et de la religion.

Les besoins essentiels liés au pourpre violet sont les besoins de guidance, de protection, d'orientation, d'avoir un objectif, de trouver un sens, de transcendance,d'intégrité, d'honnêteté.

 

Influence et Signification du Violet

 

PIGMENT COULEUR

 

BLEU VIOLET Glaïeul

 

VIOLET tendance

 

ARGUS BLEU femelle

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 17:44

Comme j'ai de la suite dans les idées - ça m'arrive de temps à autre - aprés le "grand art en cuisine" , je vous invite à suivre " les petits légumes en campagne"  ...

Du grand art culinaire!!!  une présentation élaborée pour que les enfants, ou les grands, aient envie de goûter aux fruits du potager !!! Bon appétit ....

 

CAMPAGNE CULINAIRE

 

DES BISOUS

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