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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 11:59

Une recette qu'il est IMPERATIF de suivre à la lettre ,

- la BELLAttitude !-

Merci à Tachka , pour ce pps que j'ai beaucoup aimé ...

A suivre chaque jour pour une Bien Être Absolu !!!

RECETTEDEBONHEUR

 

BELLE JOURNEE 

DES BISOUS

TOKSA AKE

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 17:39

 

(... )Pourtant, ce rigorisme reste irréductible à celui qu'on pourrait observer dans telle ou telle société occidentale. Comme dans beaucoup d'autres cultures dites primitives, les préoccupations sexuelles ne sont nullement refoulées, et la paillardise qu'affiche le narrateur ne lui est pas particuliére; elle ne contredit pas, non plus, sa piété, son dogmatisme, son attachement têtu aux valeurs traditionnelles: elle en fait plutôt partie, comme en témoignent les jeux érotiques ou scatologiques, et pourtant éminemment sacrés, des clowns cérémoniels, fréquemment mentionnés dans le texte de Soleil Hopi. 

  EMERGENCE kiva (musnaz.org)

On n'oubliera pas, enfin, que certains rites secrets des Hopi, qui ont été évoqués plus avant (voir Soleil Hopi 1 et 2 ) semblent ( d'après le peu qu'on en sait) inspirés par une hantise tragique de la mort, un culte des cimetiéres et des cadavres. De telles synthéses, dont chacune conduit à ce qu'on aimerait appeler la " formule spécifique " d'une société, doivent mettre en garde contre la tentation de caractériser les civilisations - comme a voulu le faire Ruth Nenedict - au moyen de certains traits seulement , arbitrairement privilégiés pour les besoins de la comparaison.(photo: clic lien à voir)

 

Il ne saurait être question, ici, d'analyser le panthéon hopi, l'un des plus compliqués qui soient. Au sommet se place le soleil, assisté, d'une part, par les corps célestes divinisés, de l'autre, par les deux déesses " terriennes " des substances dures et minérales. Du ciel atmosphérique, reléve le cortége des divinités météorologiques: vent, éclair, tonnerre, pluie, arc-en-ciel ; du monde aquatique, les dieux-serpents. Les nuages porteurs de pluie sont identifiés aux ancêtres . Sur terre régne Masau'u, dieu de la brousse, de la mort, et du feu, gardien du village habité, protecteur des voyageurs. Au-dessous, siége Muyingwu, dieu de la germination, qui a laissé aux hommes les plantes cultivées, en souvenir de son séjour mythique parmi eux,  jusqu'à ce que leur conduite inconsidérée l'ait obligé à se retirer dans son royaume souterrain, et à leur mesurer ses bienfaits. HOPI-country-jpg (lebatondeparole) 

Dame-Araignée et ses petits-fils crasseux, les dieux jumeaux de la guerre, sont responsables du mélange d'ordre et de désordre, de bienveillance et de malveillance, qui s'équilibrent dans la nature et dans la société. Une Mère-du-maïs et ses filles veillent sur les activités agricoles , une Mère- des- animaux-sauvages préside à la chasse. Enfin, les Katcina forment , à eux seuls, un peuple de divinités spéciales, qui incarnent les compagnons surnaturels des premiers ancêtres ( ou ces ancêtres mêmes ) et qui, pendant 6 mois de l'année , séjournent au village sous l'apparence de danseurs masqués, donnant des représentations presque quotidiennes aux adultes et aux enfants. Jusqu'à l'initiation, ces derniers ne soupçonnent pas l'illusion dans laquelle on les entretient, qu'ils sont en présence de divinités véritable : fées bienfaisantes, porteuses de cadeaux, ou croque-mitaines avertis de leurs petits méfaits.

ORAIBI le vieux

Pour rendre un culte convenable à ces cohortes de dieux, les Hopi n'ont pas assez de leurs clans, dont chacun possède des responsabilités rituelles qui lui sont propres. Ils sont donc répartis , aussi, en groupes culturels et en confréries, dont l'accès est régi par des régles, différentes de celles fondées sir la filiation : adoption, et initiation ; cette derniére, volontaire, accidentelle, ou forcée. Chaque cérémonie se définit ainsi en fonction d'un systéme à plusieurs entrées: elle a sa date dans le calendrier, elle reléve de la responsabilité particuliére d'une confrérie, certains groupes culturels y participent à l'exclusion d'autres, elle est " possédée " par un clan, enfin, elle se déroule dans une kiva déterminée. La plupart des confréries sont purement masculines, mais trois sont réservées aux femmes ( Lakon, Marau et Oaqol ) , tandis que certaines admettent une participation des deux sexes. Seule la société des Katcina est ouverte à tous ceux qui ont atteint l'âge de l'initiation.(photo d'Oraibi-le-vieux:clic un lien à lire abs.et je remercie Léonie)

 

Le calendrier cérémoniel hopi commence en novembre avec Wowochin, l'initiation CALENDRIER HOPItribale ( qui a lieu tous les quatre ans ) , l'allumage du feu nouveau et le culte de Masau'u : c'est la commémoration de l'émergence des premiers ancêtres à la surface de la terre, dans les profondeurs de laquelle ils étaient longtemps demeurés prisonniers. En décembre vient le Soyal, lié au solstice d'hiver. Le Powamu, en février, est une fête de la germination. Mais, depuis décembre , les Katcina sont au village où ils resteront jusqu'en juillet, date du Niman, fête qui leur est offerte à l'occasion de leur départ. En août et par années alternées, se célébrent les cérémonies du Serpent et de l'Antilope, soit de celles des Flûtes, l'une "terne", l'autre "bleue". En septembre et octobre, et également par années alternées, se placent les cérémonies féminines, tantôt Marau, tantôt Oaqöl et Lakon.

 

( à suivre...)

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 09:33

DETENTE en bleu

 

Un moment de détente pour démarrer la journée!

(clic sur les fleurs)

 

Beau mardi à tous, des bisous,

Toksa ake

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 09:03

CHEMIN SUR LE VISAGE

Un enfant a dit ....très joli pps que j'ai aimé découvrir ( clic sur la photo)

Un visage marqué par les années parcourues est un livre ouvert sur la vie passée?!

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 23:35

Photo LO 4404

 

Les jardins me paraissent inséparables d'un certain bonheur de vivre, ce qu'exprime la mode actuelle de nos espaces fleuris , témoins d'une nostalgie, d'un rêve de communion avec une nature que l'homme apprivoiserait avec tendresse.

 

Dans son jardin, mon grand-père aimait ses fleurs.

Lorsqu'il les coupait avec son sécateur, il ne manquait jamais de les effleurer d'une caresse.

 

Jean-Marie Pelt , La beauté des fleurs et des plantes décoratives, 2007

 

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PANIER JARDIINIERAvec tous ces jours de pluie, le jardin reprend vie...enfin ! En plus de la couleur, apparait maintenant le vert tendre qui nous manquait tellement. Je suis certaine que je ne suis pas la seule à m'émerveiller de ce renouveau !?C'est vraiment énergisant, revigorant de pouvoir s'épanouir en profitant des bienfaits de la Nature. Je tire mon chapeau à tous les jardiniers qui réussissent à créer des merveilles, un sacré boulot! Qui plus est , en alliant fleurs , légumes et fruits... un vrai travail d'artiste! J'ai encore un long chemin à parcourir ! MDR

 

J'ai regardé un reportage ce soir sur les jardins potagers, un chef cuisinier disait qu'il serait bon, qu'un jour, on appelle enfin les jardiniers: des artistes, avant de citer le cuisinier; il est vrai que sans bon jardinier, pas de bon cuisinier .

 

L'art de semer et créer la vie dans un petit coin de ...paradis !!!!

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 00:42

Préface du livre: Soleil Hopi de Claude LEVI-STRAUSS (2e partie)

 

 

 

HopiProphecyStone

... Même pour les villages du sommet qui sont les plus nombreux ( et parmi lesquels figure Oraibi-le-Vieux , sur la Troisiéme mesa, c'est-à-dire celle de l'ouest ), les jardins, les pâturages, et certains points d'eau, sont en plaine .

La vie indigéne consiste donc, pour les hommes et pour les femmes, en continuelles montées et descentes, alourdies par les fardeaux, au flanc des parois souvent abruptes. La population actuelle est d'à peu près 3 000 âmes , dont 125 seulement pour Oraibi-le-Vieux, qui comptait environ 1 000 habitants en 1890, à la naissance de Don C.Talayesva , narrateur de Soleil Hopi.

 

Cette diminution s'explique par le schisme qui se produit en 1906-1910 , entre Friendlies et Hostiles - nous dirions aujourd'hui "collaborateurs" et "résistants" - ,et à la suite duquel une partie de la population émigra vers d'autres villages : Hotavila, Oraibi-le-Neuf , Moenkopi... Il en est question dans le récit ( que je vous invite à lire !!!). 

 

La découverte des Indiens Pueblo remonte à la premiére moitié du XVIe siécle, quand les expéditions espagnoles de Cabeza de Vaca (1536) et de Coronado ( 1540) entreprirent d'explorer les régions au nord du Mexique. Des missions s'installèrent peu après, mais, en 1680, les Hopi se révoltérent et massacrérent tous les prêtes espagnols, réussissant ainsi à conserver une relative indépendance jusqu'à la seconde moitié du XIXe siécle, ce qui explique l'exceptionnel état de préservation de leurs coutumes sociales et de leur vie religieuse.

Même aujourd'hui, des parties considérables du rituel restent impénétrables aux ethnologues, protégées par un secret jaloux : ainsi, < la nuit de mystère et de terreur > qui clôt le quatriéme jour de l'initiation tribale, dite Wowochim, quand tous les visiteurs sont exclus du village, et quand les chemins sont barrés.

Le collaborateur américain de Talayesva , Leo W.Simmons, explique , dans son introduction à Sun Chief , les difficultés qu'il rencontra , dès qu'il voulut inciter le narrateur à décrire la fête du Soyal : 

" Ce que je fais au Soyal est un secret, objectait Talayesva, et si vous m'interrogez là-dessus, cela me mettra tout le monde à dos. "

Il fallut lui rappeler livre en main, que Dorsey et Voth avaient pu assister au Soyal quarante ans auparavant et lui avaient consacré une publication ; démonstration qui révolta  Talayesva :

" C'est affreux , cela me navre, ce Voth, mais c'est un vrai voleur, il dévoile tous les secrets. "

Résigné à parler, Yalasyeva s'interrompt aussitôt, quand un dignitaire du Soyal entre dans la piécce où se déroule cette conversation.

HOPI TERRITOIREHopi Buttes

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De l'occupation espagnole, les Hopi ont conservé le cheval, l'âne, le mouton, le pommier, le poirier, le pêcher et l'abricotier, divers légumes. Depuis longtemps, ils avaient des chiens et des dindons domestiques, et ils élevaient des aigles captifs. Traditionnellement, ils étaient chasseurs, collecteurs et jardiniers. Le gibier comprenait ours, chevreuil,antilope,puma,chat sauvage,blaireau,loup,renard,coyote,et différentes variétés de rongeurs, mais aucune espéce ne fut jamais abondante, sauf le lapin. Dans leurs jardins, ils cultivaient maïs,haricots,courges,melons,pastéques,tournesol,tabac et coton, toujours de façon précaire à cause des faibles précipitations, pourtant dangeureuses par leur brutalité : les pluies d'orage sont rares mais quand elles se produisent , elles dévastent  les cultures. Aussi, la collecte et le ramassage jouaient un rôle important dans l'alimentation. Pour récolter les amandes de pin et autres graines, les baies,les fruits de cactus,et ausi le sel, les indigénes parcouraient à pied des distances considérables.

 

Le Hopi est une langue du groupe shoshone, qui appartient lui-même à la grande famille Uto-Aztéque; ce n'est donc SOLEIL HOPIpas seulement au point de vue sociologique et religieux que ces Indiens évoquent, sous une forme rustique , les grandes civilisations plus au sud :" Mexico, ce pueblo" , a écrit une fois Bandelier. On a souvent parlé de "théocratie" à propos des Pueblo, car nulle part ailleurs dans le monde , on ne peut voir une organisation sociale et une pensée religieuse , l'une et l'autre incroyablement complexes, plus inextricablement mêlées.

Les Hopi sont répartis en clans - dont le nombre a diminué avec le temps, et qui est actuellement d'une trentaine - généralement regroupés par deux, trois ou quatre, en phratries. Les mêmes clans se retrouvent dans plusieurs villages. Clans et phratries sont exogamiques, c'est-à-dire qu'un individu ne peut épouser un membre de son propre clan ou phratrie, non plus, d'ailleurs, qu'un membre du clan ou de la phratrie de son père. En effet, la filiation est matrilinéaire , et un individu appartient automatiquement à la phratrie et au clan de sa mère, et non à ceux, toujours différents, de son père, bien qu'il entretienne avec eux des ralations particuliérement étroites. Les femmes possédent les maisons d'adobe (briques crues), la résidence étant matrilocale : un homme quitte, au mariage, la maison de sa mère et de ses tantes maternelles, pour aller habiter celle de sa femme, qui appartient à sa belle-mère. Si la femme a des mtifs de se plaindre , elle rassemble les affaires de son mari, les place sur le seuil, et l'homme, ainsi prévenu, n'a plus qu'à retourner à la maison maternelle. En compensation, les hommes possèdent les kiva : vastes piéces souterraines, à la fois temple, club, atelier et dortoir.

Cette structure sociale se double d'une terminologie de parenté très différente de la nôtre, et dont il est nécessaire de dire un mot, si l'on veut comprendre certaines nuances du récit de " Soleil Hopi".

Tout individu " appartient " au clan de sa mère , mais il est " enfant" du clan de son père. En effet les Hopi ont un systéme de parenté du type dit " Crow " , où les termes, au lieu de s'appliquer, comme chez nous, à un niveau déterminé de génération , s'étendent sur plusieurs générations consécutives au sein d'un même clan, ou lignée : j'appelle " enfants" ou " petits-enfants " (selon que je suis homme ou femme ) , tous les enfants des hommes de mon clan, que ceux-ci soient des arriére-grands-oncles ( dont les enfants sont beaucoup plus âgés que moi) , ou des frères cadets ( dont les enfants sont plus jeunes ) . Inversement, tous les hommes du clan de mon père sont des " pères " , même s'il s'agit , en fait, de petits-neveux, et tous les hommes du clan du père de la mère, des " grands-pères ", quelle que soit la génération.

Ainsi un individu quelconque peut se trouver en situation d'appeler du même terme " grand-père ", un vieillard, et un enfant au berceau. Un des apports les plus prècieux de Soleil Hopi à la théorie ethnologique, est la description des difficultés psychologiques que peut comporter l'apprentissage d'un tel système, même pour un enfant né dans une société qui le pratique traditionnellement. walpismall

 

Chaque village hopi formait ( et forme toujours, jusqu'à un certain point ) une unité politique autonome, dirigée par un chef-prêtre héréditaire ( en ligne maternelle ) , assisté d'un commandant militaire et d'un héraut, et par le Conseil des chefs de clans. Cet ensemble de dignitaires respectés constituait une hiérarchie religieuse , dont l'autorité était garantie  par des sanctions surnaturelles, plutôt que par des pouvoirs de police. L'esprit véritablement " clérical " qui imprégne la société hopi ( et celle d'autres pueblo) se manifeste, tout au long du récit de Talayesva, par l'ampleur et la richesse des spéculations métaphysiques, mais aussi, il faut le dire, par une certaine bigoterie.

A l'auteur de ces lignes, le grand ethnologue américain Robert H.Lowie confiait, dans les derniéres années de sa vie, que, des Crow et des Hopi chez lesquels il avait séjourné et travaillé , les premiers seuls avaient gagné sa sympathie, mais qu'il n'avait jamais réussi à aimer les seconds: 

" Ainsi, poursuivait-il, un Indien Crow trompé par sa femme, lui taillade le visage; tandis que, sans se départir de son calme, un Hopi, victime de la même infortune, fait retraite et prie, pour obtenir que la sécheresse et la famine s'abattent sur le village. " 

C'est qu'en effet, pour un Hopi, tout est lié : un désordre social, un incident domestique, mettent en cause le systéme de l'univers, dont les niveaux sont unis par de multiples correspondances; un bouleversement sur un plan n'est intelligible, et moralement tolérable, que comme projection d'autres bouleversements, affectant les autres niveaux.

GrandfatherMartinGashweseoma

( à suivre...)

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 18:33

Photo LO 4331Une jolie fleur dans un bel arbre !

Le Grenadier ...

 

 

Des fruits , que tout le monde connait en sirop ... de grenadine mais il ne faut pas oublier la grenade bien sûr ! Forme assez reconnaissable, peau dure d'un ton rouge-orangée et remplie de grains d'un rouge translucide et juteux à souhait ...GRENADE

 

 

 

 

 

Ici , deux grenadiers, aux fruits abondants mais en cette période,

de magnifiques fleurs : partager un peu de cette nature qui m'entoure!

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 20:00

Préface du livre: Soleil Hopi de Claude LEVI-STRAUSS

 

SOLEIL HOPIDepuis combien de siécles, ou de millénaires, les ancêtres des Indiens Hopi sont-ils installés dans la région qui forme , aujourd'hui, le sud-ouest des Etats-Unis ? Les archéologues de l'Amérique n'osent plus avancer de date. Grâce à la mesure de la radioactivité résiduelle du carbone 14, d'une part, au développement des fouilles, d'autre part, leur discipline est devenue une sorte de machine insatiable à dévorer le temps: gagnant, avec chaque année qui passe, un nouveau millénaire, qui allonge d'autant la préhistoire du Nouveau Monde.

 

 

 

 

Restons donc vague et prudent .L 'homme vivait certainement en Arizona il y a dix ou douze mille ans, et probablement beaucoup plus tôt ( +35 000 ans !). Au troisiéme millénaire avant notre ère, il récoltait déjà - et commençait sans doute à cultiver - un maïs primitif, dont chaque épi était à peine gros comme une cerise. La civilisation des Basket-Makers, ou " vanniers", fut florissante dès avant le début de l'ère chrétienne, et dura jusqu'au VII ou VIIIe siécle. Vers cette époque, elle fut remplacée, au nord du Petit-Colorado, par les ancêtres directs des Pueblo actuels, qui occupent une partie de l'Arizona et du Nouveau-Mexique, et dont les Hopi sont les représentants occidentaux. Peut-être , aussi, n'y eut-il qu'un développement continu. Ceux qui le croient groupent la culture des Basket-Makers et celle des Pueblo sous le vocable Anasazi, emprunté à la langue navaho, où il signifie " les anciens".

Plus ancienne encore fut, au sud du Petit-Colorado, la civilisation dite de Mogollon, issue elle-même de l'archaïque culture de Cochise, dont la population se nourrissait déjà de graines moulues. Mais, à la différence de la civilisation des Pueblo, celle de Mogollon, n'a pas survécu: détruite, semble t-il, aux environs du XIVe siécle, par des invasions apaches.

 

L'analyse des cercles de croissance des arbres, abattus par les anciens Pueblo pour leurs charpentes, a permis dewalpismall dater, avec précision asez grande , les étapes de leur histoire. Sous une forme qui annonce déjà les aspects contemporains, cette histoire débute avec les périodes Pueblo I et II , qui vont du VIIIe au XIe siécle de notre ère. Le Pueblo III correspondant au XIIe et XIIIe siécles, marque l'apogée d'une civilisation qui parsema des zones , aujourd'hui semi-désertiques, de constructions en pierres séches, comportant souvent plusieurs étages et formant des villages agglomérés, tantôt en plaine ou sur les plateaux, tantôt incrustés au flanc des falaises, à l'abri de voûtes naturelles et accessibles seulement par un dispositif compliqué d'échelles et de paliers: Cliff Palace, Spruce Tre House, Balcony House, Aztec, Pueblo Bonito,etc.

A partir du XIVe siécle, Pueblo IV (jusqu'à l'arrivée des Espagnols en 1540)et Pueblo V (contemporain) amorcent ne décadence, qui se poursuit sous nos yeux.

 

Hopi ButtesA 40 km, environ, au sud-ouest du village d'Oraibi( où se déroule le récit de Soleil Hopi ) le site archéologique d'Awatovi est le plus important, parmi les centaines de villages repérés, dont l'occupation remonte parfois au Ve siécle avant notre ère. Awatovi couvre environ huit hectares, et on y a recensé 5 000 piéces d'habitation. Les murs des kiva, temples souterrains, ont reçu jusqu'à cent couches de badigeon superposées,supportant souvent des peintures représentant des scénes religieuses. La ville fut réguliérement habitée pendant 1 200 ans : jusqu'au début du XVIIIe siécle et sa destruction par d'autres groupes Hopi.

 

Les 11 villages des Indiens Hopi actuels se situent à l'extrélité ou au pied des trois mesa , ou plateaux, qui occupent le nord-ouest de l'Arizona, à 2 000 métres environ au-dessus du niveau de la mer, et qui se découpent en pointes dentelées, dirigées vers le sud-ouest...

HOPI TERRITOIRE

(à suivre)

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 22:07

LE CLAN DE L OURS DES CAVERNES DE J.M.AUELJe vous ai déjà parlé de la saga de J.M. AUEL :

"Les enfants de la terre" ...

Plusieurs tomes déjà parues et voici le dernier titre :

"Le pays  des grottes sacrées".

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Au temps de nos ancêtres - à la Préhistoire -  J.M. AuelLE PAYS DES GROTES SACREES DE J.M.AUEL nous fait vivre cette épopée en suivant les pas de Ayla , une jeune femme qui découvre ce monde qui est aujourd'hui le nôtre !

 

Dans ce dernier volume, que nous avons attendu 9 ans

( pour les fans, comme moi) l'auteur dévoile les beautés des grottes de France : un vrai trésor pour les archéologues , de pures merveilles. De nombreuses recherches , des voyages et des rencontres avec les pros de cette époque, des visites en Europe pour alimenter cette saga et nous faire vibrer sur les pas d'Ayla. Certains ont dit que ce dernier volume est trop descriptif, trop basé sur les grottes et les peintures ; il est vrai que chacune d'entre elles a été largement détaillé mais j'ai beaucoup aimé, une occasion

unique de visiter en si peu de temps cet ensemble de l'art rupestre - lol- 

LASCAUX jpg

 

Je vous souhaite une bonne lecture ,et si vous n'avez jamais lu Les Enfants de la Terre, voici le moment de vous plonger dans un univers qui est notre passé ...et peut-être notre avenir!??

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 00:45

Photo LO 1941BONNE FETE

 

Je souhaite une belle journée à toutes les Mamans du Monde

et

tout particuliérement , à ma Maman à moi ...

 

des bisous tout plein d'amour

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Le Tipi ...De Dream-Ptewi

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