Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 13:59

Seattle était l'un des grands chefs indiens à l'époque où l'homme blanc progressait vers l'Ouest en Amérique du Nord.
On peut admirer dans son discours à la fois un sens et un souci écologiques, inconnus à l'époque mais si actuels, en même temps que le pressentiment du sort qui attendait le peuple indien.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

<< Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d'acheter notre terre.
< Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est trés généreux, car nous savons bien qu'il n'a pas grand besoin de notre amitié en retour.
< Cependant, nous allons considérer votre , car nous savons que si nous ne vendons pas, l'homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre.
< Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre? Etrange idée pour nous!
< Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l'air, ni du miroitement de l'eau, comment pouvez-vous nous l'acheter?
< Le moindre recoin de cette terre est savré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairiére,le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et et la vie de mon peuple. La séve qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l'homme rouge.

< Les morts des hommes blancs, lorsqu'ils se proménent au milieu des étoiles, oublient leur terre natale. Nos morts n'oublient jamais la beauté de cette terre , car elle est la mére de l'homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.
< Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos fréres; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l'homme lui-même , tous appartiennent à la même famile.
< Ainsi lorsqu'il nous demande d'acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous.
< Le Grand Chef nous a asssuré qu'il nous en réserveréait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu'il serait notre père, et nous ses enfants.
< Nous allons donc considérer vottre offre d'acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile,c ar cette terre, pour nous, est sacrée.
< L'eau étincelante des ruisseaux et des fleuve n'est pas de l'eau seulement; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre , vous devrez l'enseigner à vos enfants et leur apprendre que chaque reflet spectral de l'eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure  de l'eau est la voix du père de mon père.
< Les fleuves sont nos fréres; ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont nos fréres et les vôtres, et l'enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère.
< L'homme rouge a toujours reculé devant l'homme blanc, comme la brume des montagnes s'enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres d nos pères sont sacrées. Leurs tombes sont une terre sainte; ainsi, ces collines , ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux. Nous savons que l'homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre,car il est l'étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n'est pas son frère, mais son ennemi , et quand il l'a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derriére lui les tombes de ses pères et ne s'en soucie pas.

< Vous devez enseigner à vos enfants que la terre, sous leurs pieds, est faite de cendres de nos grands-parents. Afin qu'ils la respectent , dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-même.
< Nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre . Nous le savons: toutes choes sont liées comme le sang qui unit une même famille. toutes choses sont liées.

< Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fai à la toile, il le fait à lui-même.

< Mais nous allons considérer votre offre d'aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l'écart et en paix. Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours. Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte; aprés la défaite ils coulent des jours oisifs et souillent leur corps de nourritures douces et de boissons fortes. Qu'importe où nous passerons le reste de nos jours? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures , quelques hivers, et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d'un peuple autrefois aussi puissant , aussi plein d'espérance que le vôtre. Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple? Les tribus sont faites d'hommes , pas davantage. Leqs hommes viennent et s'en vont, comme les vagues de la mer.
< Même l'homme blanc, dont le Dieu marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères malgré tout; nous verrons. Mais nous avons une hose que l'homme blanc découvrira peut-être un jour: notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd'hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas.Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l'homme rouge et pour l'homme blanc.
< La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris. Les blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les autres tribus. Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets.
<Mais , dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l'homme rouge. Cette destinée est pour nous un mystère; nous ne comprenons pas , lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l'odeur d'hommes nombreux, l'aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câbles parlants. 
< Où est le fourré? Disparu. Où est l'aigle? Il n'est plus.
Qu'est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse? C'est finir de vivre et se mettre à survivre.
< Ainsi donc, nous allons considérer votre offre d'acheter notre terre. Et si nous acceptons, ce sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs. Et lorsque le dernier homme rouge aura disparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l'ombre d'un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple. Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du coeur de sa mère. ainsi, si nous vous vendons notre terre, aimez-là comme nous l'avons aimée. Prenez soin d'elle comme nous en avons pris soin.
< Gardez en mémoire le souvenir de ce pays , tel qu'il est au moment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute votre pensée, de tout votre coeur, préservez-le pour vos enfants, et aimez-le omme Dieu vous aime tous.
< Nous savons une chose: notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L'homme blanc lui-même ne peut pas écahpper à la destinée commune. 

PEUT -ETRE SOMMES- NOUS FRERES? 
 
NOUS VERRONS. >>  

Partager cet article
Repost0
22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 03:13

Pour les peuples indiens ( et particuliérement pour ceux de l'Amérique aride) , le monde où ils vivaient était leur unique demeure , ils n'avaient nulle part où se retirer. C'est pourquoi leur économie ne pouvait être qu'une économie de survie : respect de la terre et de toutes ses ressources.


L'évidence de cette nécessité procurait aux conquérants un double avantage : en exploitant jusqu'aux limites les richesses du Nouveau Monde, ils étaient sûrs de pouvoir soumettre les plus rebelles par la faim et par la pauvreté. En les exilant du pouvoir sur leurs propres terres , ils leur ôtaient toute responsabilité sur leur monde, et jusqu'au sentiment d'appartenir à l'espéce humaine. L'Amérique devenait , grâce à cette dialectique, ce que les conquérants avaient rêvé, un régne primitif et barbare.

Les Nations du Nord et du Nord-Ouest, les " barbares ", les " vagabonds " , sont celles qui ont vécu de la façon la plus dramatique l'enfermement dans la violence. Nomades vivant en grande partie de la chasse sur l'immense territoire qui va des déserts du Sonora et du Durango jusqu'au Canada, et comprenant les hauts plateaux et les savanes du centre du continent , Apaches, Utah, Comanches, Arapahoes, Pawnees, Sioux, Wichita, Cheyennes, Crow, Dakota, Mandans, Osages, tous ceux qu'on a appelés les Peuples du Bison vivaient dans un équilibre fragile, qui reposait en grande partie sur la chasse.
Le bison était la principale source de survie: la chair et le sang nourissaient l'Indien, les cornes et les sabots lui servaient d'arme, d'outils, de colle , le cuir lui servait pour les tentes, pour les habits, les tendons pour les liens, l'estomac des veaux lui donnait le lait caillé, le fiel était une teinture...
Le massacre du bison, perpétré par les colons anglo-saxons , fut l'un des plus grands désastres écologiques de tous les temps. Les plaines autrefois vivantes, peuplées de nomades , devinrent ce que T.R Fehrenbach appelle les " plaines cimetierres" où l'Indien errait sans but et sans ressources, pris dans le cauchemar d'un monde sans vie.

La plainte adressée au gouverneur du Texas en 1852 par les chefs comanches Katum'se et Sanaco résonne avec un accent de vérité qui ne toucha que peu d'Européens:

< Sur ce vaste pays que pendant des siécles nos ancêtres ont parcouru sans que personne ne leur en refuse le droit, libres et heureux, que nous reste-t-il ? Le gibier , notre principale ressource, est tué et chassé au loin, et l'on nous force à aller dans les lieux les plus stériles et les plus arides, où nous mourrons de faim . Nous ne voyons autour de nous que destruction , et nous attendons notre fin avec indifférence et résignation. Donnez-nous seulement une terre que nous pourrons dire nôtre, afin que nous puissions y enterrer notre peuple en paix. >



Les unes aprés les autres, les derniéres nations amérindiennes libres de l'Ouest et du Nord du continent américain succombérent , moins à cause de leur infériorité militaire que par suite de la destruction progressive de leur milieu et de la désintégration sociale qui s'ensuivit. Comanches, Arapahoes, Utah, Sioux, Apaches , les Indiens connurent le même sort , la même servitude et le même désespoir qu'avaient connus, au commencement de la conquête, les peuples agriculteurs de la Méso-Amérique, Aztéques, Mayas, Purépécha, Otomi.
Leur désespoir provenait moins d'une défaite politique - car, vivant séparées, les nations amérindiennes eurent rarement conscience d'une guerre généralisée contre leur race - que du sentiment profond, mystique, d'une rupture de l'équilibre de l'univers et d'une violation de la terre sacrée.



Puisqu'on (a) célébre aujourd'hui le triste anniversaire de la mort d'un des plus grands chefs visionnaires de l'Amérique indienne, Tatanka Yotanka ( Taureau Assis ) , c'est un hommage à tous ceux qui ont défendu au prix de leur vie la pensée et la philosophie amérindiennes qu'il faut rendre , à Juh, à Cochise, à Chef Joseph.
Au chef Seattle, dont le discours " Peut-être sommes- nous tous fréres? " devrait être ensigné dans toutes les écoles, comme l'un des plus beaux et des plus forts messages laissés à l'humanité...


(..... à demain pour la suite )

Partager cet article
Repost0
22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 03:10

A la veille de la commémoration du premier voyage de Christophe Colomb vers le Nouveau Monde , l'anniversaire de la mort de taureau Assis a une valeur de symbole, qui souligne la catastrophe que fut l'arrivée des premiers Européens sur le territoire des Amérindiens.
( SITTING BULL - 1830-1890) 

Depuis cette premiére rencontre, jusqu'aux temps modernes, la défaite des Nations Amérindiennes, sur toute l'étrendue du continent américain, a été précédée par une catastrophe écologique.
Cette idée n'est  pas neuve : dès le 16e et le 17e siécle, la plupart des grands chroniqueurs qui ont été à l'origine de nos "sciences humaines" , Las Casas, Mendieta, Torquemada, ne disent pas autre chose quand ils cherchent à faire comprendre à leurs comtemporains que la conquête du Nouveau Monde n'est pas un bienfait mais véritablement un désastre.

Les massacres, les famines, les épidémies sont les manifestations les plus visibles d'un déséquilibre qui annonce la fin de ces civilisations, la désolation des terres nouvellement conquises et, d'une certaine façon, notre propre ruine. Le père José de Acosta démontre avec un réalisme qui touche au cynisme  l'ampleur de cette catastrphe : en détruisant les Indiens, dit-il, les Espagnols ne font que préparer leur propre châtiment, puiqu'ils se privent des richesses que Dieu leur avait réservées.
( des sauvages sans foi, ni religion ..???????????!!!!!!!!! )

Cette catastrophe et cette destruction qui marchent le long du nouveau continent du sud au nord ne sont  pas le résultat d'un hasard. En fait, le but de la conquête ( par les espagnols et les portugais d'abord, puis les anglais et les français) est l'appopriation de cette " virginité " qui donne aux conquérants de l'Ancien Monde opportuniste et rationnel le droit d'en abuser jusqu'aux limites. Les premiers voyages des conquérants ne sont rien d'autre, en dépit des apparences, que des entreprises lucratives, tout à fait semblables aux expéditions coloniales de la fin du 19ésiecle.
Avant de se lancer à l'aventure , les " découvreurs " cherchent des capitaux pour acheter hommes, armes et vaisseaux, et faire provision de ces caisses de pacotilles et de verre filé qui leur permettront de s'approprier des terres et des esclaves.

Ils s'endettent, s'engagent sur la promesse des butins à venir, recrutent leurs équipages dans les prisons. Ils signent des traités par lesquels ils se répartissent les richesses et les peuples dont ils ignorent encore l'existence  - le monstrueux traité entre Pizarre, Luque et Almagro. Pour rembourser ces mises de fonds, les conquérants doivent exploiter sans aucun frein les richesses conquises, afin d'en retirer dans le minimum de temps un bénéfice considérable.
C'est cette volonté de gaspillage systématique qui caractérise la mentalité des premiers voyageurs européens , et c'est elle qui entretient chez les colons, jusqu'aux temps modernes , le mythe de l'inépuisable Amérique.
Pourtant, autour d'eaux, tout dément le mythe : la famine, les épidémies, l'appauvrissemenr du sol, les forêts dévastées, les lacs asséchés, la disparition des espéces animales , et surtout l'effondrement démographique des populations amérindiennes. En l'espace de quelques décennies, des régions qui comptaient des centaines de milliers d'individus sont réduites à quelques poignées d'esclaves ou de " renégats ".
( lesquels sont pires que des animaux ?????????? )

La volonté destructrice des conquérants forge d'une certaine façon l'unité politique des survivants du monde amérindien. Contrairement ax idéalistes restés en Europe, les colons espagnols ou anglo-saxons aiment à dépeindre l' Indien américain comme un être dépravé, sans loi ni religion, à peine différent de l'animal.
< Brutos amimales > dit le père Andres Perez de Ribas à propos des nations semi-nomades de l'Ouest mexicain. Et les agents du "Bureau of indians Affairs" expriment ce mélange de commisération et de mépris avec lequel ils traitent les Indiens insoumis de la Frontiére :
< notre détermination aujourd'hui dit être de ne jamais relâcher l'usage de la force envers des populations à qui on ne saurait faire davantage confiance qu'à des bandes de loups errant à travers les montagnes>
(....)


( premiére partie de l'hommage de J.M.G. Le Clézio : Terre Indienne -1998- )

Partager cet article
Repost0
21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 08:07


Côté EST ce matin - toujours pas endormie-
 je profite du spectacle en remerciant Mère Nature pour ces bienfaits...



      Côté OUEST même heure - il faisait si bon -
j'ai fait causette avec mes perruches, mon ménage à la fraicheur et maintenant,
ben... je vais peut être aller piquer un somme avant que la chaleur revienne!!!!!


DES BISOUSSSSSSSSSSSSSSSSSS

ENCORE DES BISOUSSSSSSSSSSS
TOUJOURS DES BISOUSSSSSSS

Partager cet article
Repost0
21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 06:02

Il est trés tard - pas encore couchée-  ou trés tôt - si vous dormez encore- !!!

la chaleur n'est pas la seule en cause, beaucoup de choses qui fourmillent dans ma caboche!

 une BELLE JOURNEE !

DES BISOUS                            TOKSA AKE 


( des ipomées du jardin qui résistent!)

Partager cet article
Repost0
19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 17:52

( l'équilibre du monde - peinture NAVAJo)


La catastrophe n'est jamais crédible

 

 

Pour le philosophe JP DUPUY, le principal obstacle à la prise de conscience est notre impossibilité de croire que le pire va arriver. Quand ils entendent parler du réchauffement , la plupart d'entre nous préférent minimiser: " non, ce n'est pas si grave. Et puis, d'ici là, la science aura trouvé des solutions..."

Des milluions de gens bâtissent leur maison prés de volcans potentiellement dangeureux, les plus grandes villes du monde sont comdamnées à la destruction parce qu'elles sont construites sur des zones sismiques. Même si la catastrophe est proche - ou s'est déjà produite - cela ne suffit pas à changer notre regard et nos actes! Le moi ne peut pas concevoir sa propre mort, nous a appris Freud, et encore moins la mort de l'espéce tout entiére.

Sans oublier que nombre de drames annoncés - épidémie de la "vache folle", celle de la grippe aviaire - n'ont toujours pas eu lieu....


(le monde - AMAZONIE)


 

Notre cerveau n'est pas assez évolué

 

 

De son côté, non sans humour, Daniel Glibert, professeur de psychologie à Harvard, explique notre incapacité à réagir par le mode de fonctionnement de notre cerveau. Selon lui, la prochaine attaque contre un building à NY ne sera pas provoqué par un terroriste, mais par la fonte de la calotte glaciaire qui aura noyé Manhattan.

Pourtant, des millions de dollars sont dépensés pour éviter un nouveau 11 Septembre. Bien plus que pour lutter contre le réchauffement.

 

Pourquoi la catastrophe la plus probale est-elle celle qui nous inquiéte le moins? A celà, quatre grandes raisons.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Primo, le réchauffement climatique n'a pas de barbe. Notre cerveau s'inquiéte surtout des menaces d'origine humaines et des intentions agressives de nos semblables. Autrement dit, si al-Qaida était la cause du réchauffement climatique , les Etats et les personnes se mobiliseraient plus énergiquement.
Secundo, le réchauffement climatique ne nous choque pas moralement. Si nous étions indignés, furieux, heurtés dans nos valeurs, comme nous le sommes par les actes de pédophilies, nous réagirions beaucoup plus vite.
Tertio, le réchauffement climatique n'est pas pour cet aprés midi. Notre cerveau est conçu pour éviter des dangers imminents. Une balle qui foncerait droit sur nous, par exemple. L'évolution ne nous a pas appris " à considérer le futur comme le présent qu'il doit devenir".
Quatriéme et derniére raison avancée par Daniel Gilbert: le réchauffement climatique est trop lent pour que notre cerveau , qui n'enregistre que les changements nets et brutaux, y croie.
En résumé, pour lui : nous n'avons aucun moyen neuropsychologique de réaliser ce qui nous attend. Seul un voyage dans le temps pour expérimenter concrétement une journée de l'été 2056 nous rendrait capables de prendre les mesures d'urgence qui s'imposent. Car là , enfin, nous serions suffisamment choqués et terrifiés!

( le monde- AUSTRALIE) 

Pour la conscience , "un événement n'existe pas tant qu'il n'a pas fait irruption dans le temps" explique JP Dupuy.

Aussi faudrait-il pouvoir cesser de penser le réchauffement planétaire au futur et " réaliser qu'il s'inscrit dans notre présent chaque jour davantage".

Car le pire n'est pas à venir, il est déjà là!

( article de "Psychologies magazine" d'Avril 2009 - FIN)

Partager cet article
Repost0
19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 17:22


Le MOI ne peut pas concevoir sa propre mort, nous a appris FREUD,
et encore moins la morte de l'espéce tout entiére.
???????????????????????

Déni : La banquise fond et nous restons de glace. Notre survie est en jeu, mais beaucoup d'entre nous semblent inconscients du danger et continuent de vivre comme si de rien n'était. Comment expliquer notre aveuglement?


Pourquoi restons-nous aussi passifs face aux menaces écologiques qui pèsent sur l'avenir de l'humanité? Justement parce qu'elles sont terrifiantes , atroces, intolérables! Depuis Freud, nous ne l'ignorons plus: c'est le principe de plaisir, et non celui de la réalité, qui guide la vie psychique. Et pour vivre avec le mons d'angoisses possible, nous avons besoin de nous penser éternels dans un univers stable. Même si une partie de nous sait parfaitement qu'il  s'agit d'une illusion. Une perspective aussi dérangeante que celle du réchauffement , qui va irrémédiablement bouleverser notre façon de vivre et la rendre nettement moins agréable, ne peut que nous donner envie de crier :
< Mensonges, tous ces chiffres qui disent que la planéte est en danger!>
Personne ne peut obliger un individu à accepter une réalité dont il ne veut rien savoir. Ce que le psychisme ne peut supporter, il le refoule, il le chasse da son champ de perception.

ET SI C' ETAIT UN CANULAR ?
Un autre obstacle à la prise de conscience: la transformation du réchauffement climatique en une scéne de débat où il y aurait des "pour" et des "contres". L'aspect polémique de la question renforce notre désir de ne pas y croire . Conversation au dîner dans un hôtel club d'Agadir, au Maraoc. Une vacanciére qui veint de terminer "Etat d'urgence", le thriller écologique du romancier à succés Michael crichton, interpelle la tablée :
< Vous y croyez, vous, au réchauffement climatique? Parce que moi, non! Le climat a toujours connu des variations , des glaciations, des réchauffements. Alors, la banquise qui fond, c'est peut être jusqte un phénoméne cyclique. D'ailleurs, les experts ne sont même pas d'accord entre eux! >

Des industriels et des pétroliers s'efforcent effectivement de faire passer le réchauffement climatique pour une imposture et financent des scientifiques et des intellectuels qui vont dans leur sens. C'est ainsi que le best seller violemment antiécolo de M.C a été salué par Christopher Demuth , président de l'American Enterprise Institute for Public policy Research, à sa sortie. Ni les politiques ni les états n'ont démenti...
De quoi semer le doute dans nos esprits incrédules.


NOS SENS NOUS TROMPENT
" Le réchauffement climatique ? Moi, je suis comme saint Thomas, je ne crois que ce que je vois et, pour le moment, je gèle. " Julien fait partie de ces gens cultivés qui s'informent. Pourtant, cette catastrophe annoncée, il n'arrive pas à l'intégrer intellectuellement. Il n'est pas le seul à raisonner ainsi .
< L'homme est la mesure de toute chose, déclarait le philosophe sophiste Protagoras, contemporain de Platon. chacun de nous est la mesure de ce qui est, et de ce qui n'est pas. >
Autrement dit, nous avons tous tendance à croire en premier lieu le témoignage de nos sens . Bien que Descartes nous ait appris à nous méfier d'eux. ...
Patinant sur le trottoir gelé , il ne nous viendrait pas à l'idée de nous demander si, aux antipodes, les kangourous  n'ont pas trop cahuds... Quelques semaines plus tard, le thermométre remonte. Nous transpirons sous notre bonnet en laine. Pas normale, cette chaleur . Panique à bord, la planéte court à sa perte. Puis nous oublions.....
Comment nous représenter une menace si abstraite? Devons nous trembler pour ces ours polaires en perdition sur la banquise en lambeaux? Devons nous craindre la disparition du chauffage l'hiver et de la clim l'été? La villa familiale va t'elle disparaitre sous les flôts bleus de l'Atlantique? Allons nous nous asphyxier et rôtir dans un univers devenu irrespirable?
Pour réagir nous aurions besoin d'images précises du sort qui nous guette. Or nous n'avons que des chiffres et d'austéres graphiques.
Et, complication supplémentaire, tandis que des spécialistes nous parlent de l'effet désastreux sur le climat des combustibles fossiles ( pétrole, gaz) d'autres nous annoncent un second désastre : la pénurie des matiéres premiéres, l'épuisement des gisements de gaz et des puits de pétrole. Comment s'y retrouver ? Où se situe le vrai risque? Dois je pleurer la planéte qui se meurt un peu plus chaque fois que je ais le plein d'essence? Me lamenter sur un inéluctable retour à l'âge de pierre, sans automobile, sans avion, sans confort moderne? 

( article lu sur un spécial Ecologie: de Isabelle taubes)

                                    A SUIVRE !!!!!!
                                              

Partager cet article
Repost0
18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 20:06



Derniére sortie au Lac, avant le départ de ma soeur!!!
Une compagne "surprise" prés de nous, qui n'a pas eu peur de l'invasion des "deux jambes"...LOL
Ces jours ci, pas trés présente, mais j'ai beaucoup pensé à vous... quelques photos pour partager nos errances!

Il fait trés chaud partout en France mais ici, oulalalla... on cuit littéralement! heureusement que nous avons encore des points d'eau et avec le réchauffement de la planéte, je suppose que nous sommes beaucoup à apprécier cet
OR BLEU  à sa juste valeur ! ??
 
Je n'arrose pas le jardin, il fait peine à voir mais à l'automme et au printemps, la magie opére encore, et j'ose espérer que toute la nature va réussir à assimiler ces changements!

En attendant, je profite de la douceur des soirées pour m'imprégner de Dame Nature.... alors ne m'en veuillez pas! encore quelques jours de silence, beaucoup trop chaud pour m'installer au bureau! ( 30°dans la maison)


PLEIN DE BISOUS                            TOKSA AKE

Partager cet article
Repost0
15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 01:12

Des balades avec ma frangine, un peu partout et j'avoue que le soir.. ben! je suis nase!!!!

Entre Avignon et Lubéron, beaucoup de beaux endroits chargés de souvenirs d'enfance... on prend plaisir à partir, sans contrainte, pas d'horaire à respecter!
Prendre le temps............. mais vous me manquez beaucoup, alors un p'tit mot pour envoyer des pensées et des bisous de Provence!

PLEIN DE BISOUS                     TOKSA AKE

Partager cet article
Repost0
13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 02:31

Les vacances..... sans oublier la tribu!!!

 
il fait si chaud ici, que même ma petitoune a eu besoin d'un rafraichissement !! vous ne la voyez pas... nous oui !! et franchement, elle a fait son numéro "sous la pluie" et nous étions MDR ...

 DES BISOUS                                        TOKSA AKE

Partager cet article
Repost0

Le Tipi ...De Dream-Ptewi

  • : Le blog de DreamOKWA
  • : " AMERINDIENS PASSION "... la Nature, ma vision du monde , mes lectures...et les peuples Amérindiens . Partager et communiquer...
  • Contact

Bienvenue chez DreamOkwa

Feeling_Grizzly-1600x1200.jpg

Un Sujet = Un Article ...

Bury my Heart at Wounded Knee

  WoundedKnee.jpg-29.12.1890.jpg

 

 

 

 

 

 

Archives

Traduction ou Gifs

 

Englishblogger

Englishblogger

españolblogger

deutsch

 

Gifs et compagnie

blogger

ANNUAIRE POUR LES NULS.

 

 

 

 

 

le Cercle des Passions

indian_bear.jpg

indian_turtle.jpg6a00d83516889e53ef00e54f39af358834-800wi.jpgla-terre-entre-nos-mains.jpg

LUNE-FROIDE.jpg